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12 commentaires
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28 juin 07 à 1:05
Jean-René
Oraux X-ESPCI
Texte de Français
Résumé et commentaire
J’ai retrouvé le texte sur Internet C’est l’article Laideur de l’encyclopédie de Diderot 1781-1782
J’ai eu le droit à des questions comme
Pensez vous que l’art est moralement laid? et d’autre dont je ne me souviens plus
LAIDEUR, f. f. (Gramm. & Morale.) c’est l’opposé de la beauté ; il n’y a au moral rien de beau ou de laid, sans regles ; au physique, sans rapports ; dans les Arts, sans modele. Il n’y a done nulle connoissance du beau ou du laid, sans connoissance de la regle, sans connoissance du modele, sans connoissance des rapports & de la fin. Ce qui est nécessaire n’est en soi ni bon ni mauvais, ni beau ni laid ; ce monde n’est donc ni bon ni mauvais, ni beau ni laid en lui-même ; ce qui n’est pas entierement connu, ne peut être dit ni bon ni mauvais, ni beau ni laid. Or on ne connoît ni l’univers entier, ni son but ; on ne peut done rien prononcer ni sur sa perfection ni sur son imperfection. Un bloc informe de marbre, considéré en lui-même, n’offre ni rien à admirer, ni rien à blâmer ; mais si vous le regardez par ses qualités ; si yous le destinez dans votre esprit à quelqu’usage ; s’il a déja pris quelque forme sous la main du statuaire, alors naistent les idées de beauté & de laideur ; il n’y a rien d’absolu dans ces idées. Voilà un palais bien construit ; les murs en sont solides ; toutes les parties en sont bien combinées ; vous prenez un lesard, vous le laissez dans un de ses appartemens ; l’animal ne trouvant pas un trou où se refugier, trouvera cette habitation fort incommode ; il aimera mieux des décombres. Qu’un homme soit boiteux, bossu ; qu’on ajoute à ces difformités toutes celles qu’on imaginera, il ne sera beau ou laid, que comparé à un autre ; & cet autre ne sera beau ou laid que rélativement au plus ou moins de facilité à remplir ses fonctions animales. Il en est de même des qualités morales. Quel témoignage Newton seul sur la surface de la terre, dans la supposition qu’il eût pu s’élever par ses propres forces à toutes les découvertes que nous lui devons, auroit-il pû se rendre à lui-même ? Aucun ; il n’a pu se dire grand, que parce que ses semblables qui l’ont environné, étoient petits. Une chose est belle ou laide sous deux aspects différens. La conspiration de Venise dans son commencement, ses progres & ses moyens nous font écrier : quel homme que le comte de Bedmard ! qu’il est grand ! La même conspiration sous des points de vûe moraux & relatifs à l’humanité & à la justice, nous fait dire qu’elle est atroce, & que le comte de Bedmard est hideux ! Voyez l’article Beau.
28 juin 07 à 7:47
Sébastien
Oraux de tpe :
Alors un texte de Musil (nom de l’auteur écrit au crayon sans aucune référence bibliographique, pas très pratique pour faire une introduction…).
Examinatrice très sympa, ça surprend un peut d’ailleurs quand elle acquiesse ou vous prend la parole pour dire ce que vous comptier dire juste après pendant l’analyse de texte.
Donc voila le texte sur la bétise que j’ai retrouvé:
La psychologie ancienne avait distingué entre la sensibilité, la volonté, le sentiment et le pouvoir de représentation ou intelligence ; à ses yeux, il était clair que la bêtise équivalait à un faible degré d’intelligence. Mais la psychologie moderne a retiré de son importance à la distinction élémentaire des pouvoirs psychiques, reconnu l’interdépendance et l’interpénétration des différentes activités de l’âme et, du même coup, rendu la réponse à la question de la signification psychologique de la bêtise infiniment moins simple. La conception actuelle admet encore, bien entendu, une certaine autonomie de l’activité de l’entendement ; mais il semble probable que, même dans les situations de sérénité maximale, l’attention, la compréhension, la mémoire et presque tout ce qui relève de l’entendement dépendent aussi des caractères affectifs ; à quoi vient s’ajouter, dans les moments de passion ou d’intense réflexion, une seconde forme d’interpénétration où intelligence et affectivité sont absolument indissociables. Or, cette difficulté de dissocier entendement et sentiment dans le concept d’intelligence va se retrouver naturellement pour celui de bêtise ; et quand la psychologie médicale, par exemple, recourt, pour décrire l’activité mentale des faibles d’esprit, à des termes tels que : pauvre, imprécise, incapable d’abstraction, confuse, lente, influençable, superficielle, bornée, rigide, pointilleuse, instable, décousue, il saute aux yeux que ces qualificatifs renvoient tantôt à l’entendement, tantôt au sentiment. On peut donc affirmer que bêtise et intelligence relèvent à la fois de l’un et de l’autre ; quant à savoir s’ils relèvent plus de l’un que de l’autre, si, par exemple, dans l’imbécillité, la faiblesse de l’intelligence est « au premier plan », ou si c’est, chez nombre d’illustres rigoristes moraux, la sclérose du sentiment, voilà une question que l’on peut abandonner aux spécialistes ; nous autres profanes devrons nous débrouiller de façon un peu plus libre.
Dans la vie de tous les jours, on entend généralement par un homme bête quelqu’un d’ « un peu faible de la tête ». Mais il existe une grande variété d’anomalies intellectuelles et psychiques capables de si bien entraver, contrarier, fourvoyer même une intelligence naturellement intacte, que l’on aboutit finalement derechef à quelque chose pour quoi le langage ne dispose guère, une fois de plus, que du mot bêtise. Ce terme en englobe donc deux espèces au fond très différentes : une bêtise toute honnête, toute simple, et une autre qui, assez paradoxalement, peut même être un signe d’intelligence. La première tient plutôt à une faiblesse générale de l’entendement, la seconde à une faiblesse de celui-ci par rapport à un objet particulier ; c’est, de loin, la plus dangereuse.
28 juin 07 à 9:16
Anaele
Laideur et bétise, ils sont inspirés les examinateurs dites donc
29 juin 07 à 7:43
Jean-René
C’est peut être ce qu’on leur inspire quand ils nous voient.
30 juin 07 à 8:21
Lauréline
FRANÇAIS TPE
Le texte était plutôt littéraire pas évident aux premiers abords. Il traitait de la notion d’héroïsme : le héro n’étant pas reconnu comme tel uniquement par la bravoure et la dimension surhumaine de ses actes, mais également par son essence, ses origines souvent divines et toutes les qualités morales et spirituelles qu’il représente. Mais si le héro peut perdurer par delà le temps et l’espace c’est uniquement grâce aux hommes qui chanteront, raconterons, puis écrirons ses exploits. Les hommes acquirent alors un pouvoir supérieur à celui du héro puisse qu’ils sont maîtres de son devenir.
L’entretien suivant l’analyse et le commentaire (un dictionnaire est mis à notre disposition pendant la préparation) a porté sur la notion de modèle et d’exemple véhiculée par le héro, ainsi que sur le fait que les qualités que les hommes attribuent à leur héro sont intimement liées au fonctionnement de leur société. Il m’a alors été demandé des exemples de différent héro à différentes époques, puis un exemple de anti-héro dans la littérature moderne ( ne pouvant lui apporter une réponse l’examinateur m’a indiqué l’étranger de Camus ).
30 juin 07 à 11:09
Anaele
Francais Mines
Texte sur le mal-être de l’homme moderne et sa tendance à se tourner vers le chamanisme.
Les questions :
Définir métaphysique, eclectisme, constante anthropologique
Quelle est votre conception de la sagesse ?
Quelle est la différence, pour vous, entre une religion et une secte ?
Peut-on être heureux sans aucune spiritualité ?
Il y avait une sup de ginette qui a assisté à mon oral, c’est dommage qu’on dise pas plus en fin de pcsi d’aller assister à des oraux.
4 juillet 07 à 1:28
Thierry
Perso jai deja eu 3 spectateurs , au debut c’est marrant, au bout du 3eme jcommence a saturer…
4 juillet 07 à 9:44
Anaele
Tu as le droit de refuser, une fois ca va mais faire spectacle à chaque fois…
5 juillet 07 à 8:04
Sébastien
Hum je crois que c’est moyennement vu de refuser quand même…
5 juillet 07 à 3:30
Thierry
oui je prefere accepter, je tiens pas a passer pour un autiste, je sais pas comment est pris le refus vis a vis de l’examinateur.
5 juillet 07 à 9:39
Jean-René
Oral Mines equipe 11 (j’ai du changer d’équipe parce que c’est madame millet equipe 9)
Il manque le dernier paragraphe je vais essayer de le trouver
MICHEL TOURNIER
Le Vol du vampire, 1981
» À quoi servent Tristan et Iseut ? »
A quoi servent Tristan et Iseut ? Et après eux, dans le panthéon imaginaire occidental, Faust, Don Juan, Robinson Crusoé, Don Quichotte ? Et derrière eux, du fond de la Thèbes antique, Oedipe ? Ces héros maudits, ces révoltés qui n’incarnent chacun un aspect de la condition s humaine qu’à la façon dont un bouc émissaire se charge d’un péché, qui osera prétendre que, s’ils vivent en nous, c’est pour nous aider à mieux nous intégrer dans le corps social ? La passion adultère de Tristan et Iseut, le pacte avec le diable de Faust, le désir ardent et destructeur de Don Juan, la farouche solitude de Robinson, le rêve extravagant de Don Quichotte, autant de façons au contraire de dire non à la société, de briser l’ordre social. Il y a dans l’ethnologie, la sociologie et la psychanalyse un biologisme de principe qui voudrait que tous les ressorts de l’homme favorisent son intégration au corps social. C’est de là que découle directement l’aspect réducteur de la cure psychanalytique. Il est difficile de faire admettre à des esprits de formation scientifique qu’il puisse y avoir aussi des mécanismes propres à sauvegarder une certaine inadaptation de l’individu dans la société. Or s’il est facile de définir l’estomac normal, le foie en bonne santé, le poumon fonctionnant de façon satisfaisante, il n’en va pas de même du comportement ou de l’esprit. L’homme n’est pas l’animal. Il a la faculté de regimber contre son milieu et de le modifier pour le plier à ses exigences, au lieu de se plier lui-même aux siennes. Ainsi la fonction des grandes figures mythologiques n’est sûrement pas de nous soumettre aux » raisons d’État » que l’éducation, le pouvoir, la police dressent contre l’individu, mais tout au contraire de nous fournir des armes contre elles. Le mythe n’est pas un rappel à l’ordre, mais bien plutôt un rappel au désordre. La société ne disposé que de trop de contraintes pour niveler les aspirations divergentes de ses membres. Un danger mortel la menace : celui de glisser vers l’organisation massive et figée de la ruche ou de la fourmilière. Ce danger n’est pas théorique. Il est facile de citer dans le passé et dans le présent nombre de nations où un ordre tyrannique a écrasé tout jaillissement créateur individuel. Et il ne faudrait pas croire que cette discipline bestiale se rachète par une efficacité, une productivité supérieures. Les esclaves sont de mauvais travailleurs, le labeur servile se signale par son rendement désastreux, tous ceux qui l’ont utilisé – depuis l’Antiquité jusqu’à l’ère coloniale – le savent d’expérience. L’homme est ainsi constitué que, si on lui retire sa faculté de dire non et de s’en aller, il ne fait plus rien de bon. Les grands mythes sont là, croyons-nous, pour l’aider à dire non à une organisation étouffante. Bien loin d’assurer son assujettissement à l’ordre établi, ils le contestent, chacun selon un angle d’attaque qui lui est propre.
6 juillet 07 à 5:32
Sébastien
Oral des mines, équipe 12, un petit air de Christine Boutin chez l’examinatrice…
Un texte d’Edgar Morin sur le repentir des criminels, ça parle de lien entre repentir et pardon, puis de lien entre punition et mémoire. Le texte est bien structurer et assez agréable à commenter.
J’ai fait un commentaire un poil bateau sur la peine de mort.
Ensuite l’examinatrice m’a posé des questions de vocabulaire (sens de éthique, rédemption, écologie (le sens premier du mot…) bref pas passionant, puis elle m’a amener rapidement sur le lexique religieux (assez présent dans le texte). Pour finalement me demander ce qu’il fallait faire des terroristes qui organisent des attentats…